Aux origines
C'est lors d'une randonnée exploratoire dans le massif himalayen du Zanskar, au Ladakh, tout au Nord de l'Inde, que deux de nos membres fondateurs parcourent la gorge de Shilakong.
Surplombée par des parois de 1000 mètres en moyenne, cette splendide vallée se parcourt depuis des siècles en une longue journée de marche.
Il faudra pourtant deux jours et demi à la petite caravane pour en sortir.
Le tranquille cours d'eau Shila (qui signifie 'éthique' en sanskrit) gonfle en effet au cours de la journée, pour devenir un puissant torrent boueux l'après-midi. Le premier soir, surpris par cette montée des eaux, les randonneurs marchent dans un mètre cinquante d'eau glacée et manquent de perdre un membre de l'expédition et leurs ânes.
Les itinéraires tracés il y a 1000 ans par les premiers tibétains à avoir colonisé le Ladakh sont devenus de moins en moins praticables du fait de changements climatiques très impactants : beaucoup plus de précipitations, parfois avec de meurtriers « cloud bursts » (éclatements soudains de lourds cumulus en quelques secondes au lieu de nombreuses minutes ou de quelques heures).
De plus en plus de pathologies oculaires sont aussi attribuées à une raréfaction de certains « gaz écrans », due à la pollution de l'atmosphère.
Le mode de vie traditionnel des habitants est pourtant immensément faible en terme d'impact écologique : zéro déchet, zéro plastique, résilience alimentaire même dans des conditions hivernales très rudes, réutilisation des eaux grises dans les champs...
Ainsi, comme de nombreuses autres régions du monde, le Ladakh est touché par le dérèglement climatique et la pollution de ces biens communs à toute la biosphère : l'air, la terre et l'eau.
Mais, puisque tout est lié, on peut donc agir ici et maintenant pour plus de justice climatique.
Et puisque Shilakong signifie « vallée de l'éthique », les fondateurs choisissent ce lieu symbolisant leur prise de conscience de l'urgence d'agir pour nommer l'association qu'ils créent, avec pour mission d'éduquer à l'écologie et au développement durable.
Avril 2017
Présentation du projet au court circuit café et devant le cercle des colibris.
Juin 2017
Chantiers participatifs pour tondre, recouvrir le sol sur les futurs lieux de vie et commencer à sécuriser le jardin.
septembre 2017
Nouveaux chantiers participatifs pour rajouter de nouvelles rambardes, d'escaliers et d'autres installations pour rendre le jardin toujours plus accessible.
Octobre 2017
Création des zones de permaculture et premières introductions à la permaculture.
février 2018
Chantiers scolaires et préparation du Jardin pour le printemps. La fête du printemps a d'ailleurs marqué ce retour des beaux jours.
Juin 2018
Accueil de nombreux ateliers pédagogiques et de groupes scolaires.
Avril 2020
Lancement du 1er financement participatif.
Objectif 12 769 €.
Septembre 2021
Subvention octroyé dans le cadre du projet alimentaire territorial..
2015
Découverte du Jardin du petit Pessicart.
Etude du terrain et création du design pendant 1 an et demi.
Mai 2017
Dépollution du Jardin avec l'aide de 50 personnes convaincues par le projet.
août 2017
Création d'un groupe d'échange autour de projets "Nature", avec des parents, des éducateurs, des enseignants, des pédopsychiatres...
septembre 2017
1ère fête des possibles au Jardin le 24 Septembre.
décembre 2017
La zone de culture se met progressivement en place, avec l'aide des enfants qui viennent dans le cadre d'ateliers autour de la permaculture.
Avril 2018
Premières plantations et création de la foret nourricière.
août 2018
Première récolte au Jardin.
juillet 2021
Acquisition du Jardin.